Asiya Korepanova est née à Ijevsk et a étudié au Conservatoire de Moscou auprès de Prof. Eliso Virsaladze, avant d'être diplômée du Conservatoire Rimsky-Korsakov de Saint-Pétersbourg, où elle a été l'élève de Prof. Peter Laul (2009). Elle prépare actuellement un doctorat à la Frost School of Music de l'Université de Miami, sous la direction de Prof. Santiago Rodriguez. En 2012, elle a remporté la médaille d'or du Concours International de Piano Nina Wideman à Shreveport (États-Unis). Elle a effectué des tournées dans plusieurs pays, ainsi que dans de nombreuses villes en Russie. Elle collabore avec des orchestres comme l'Orchestre Philharmonique d'Oural, l'Orchestre d'État Svetlanov et le Shreveport Symphony Orchestra. Elle est Artiste émérite de la République d'Oudmourtie. Depuis 2009, elle est soliste de l'Orchestre Philharmonique de Moscou.
Les invités de votre soirée idéale ?
Richard Strauss. Je lui demanderais de signer mon exemplaire d'Une Vie de héros.
Votre plat préféré ?
Le pad thai.
Votre devise ?
« Ad cogitandum et agendum homo natus est. » Ce que l'on peut traduire en « l'homme est né en pensant et en agissant ».
Votre plus grande source d'inspiration ?
Les gens qui parviennent à relever de grands défis seuls.
Le conseil que vous donneriez à votre enfant si vous aviez 80 ans ?
Ne sois pas pressé ! Prends le temps qu'il te faudra.
Ce que vous aimeriez que les gens disent de vous ?
J'aimerais que les gens ne parlent pas de moi, mais qu'il parlent des choses que j'ai créées et faites dans ma vie.
Votre truc pour surmonter le trac ou votre rituel avant de monter sur scène ?
Le trac fait partie du truc ! Je n'essaie pas de le surmonter, je m'en sers comme d'un carburant avant de jouer. Mon rituel est de dormir l'après-midi si je dois jouer le soir.
Quand vous jouez... pour qui jouez-vous ?
Pour chaque personne dans la salle, et pour la Musique elle-même.
Le métier que vous n'auriez pas aimé exercer ?
Je n'aimerais pas faire un métier qui ne me permettrait pas d'être qui je suis.
La blague (de musiciens) que vous aimeriez partager avec nous ?
Richter et Gilels sont membres du jury au Concours Tchaïkovski. Le pianiste N joue. Gilels dit à Richter : « Regarde Sviatoslav Teofilovitch, ce que c'est que la beauté du jeu – cela fait penser à la Venus de Milo ! » Richter répond : « C'est sans doute vrai, mais il faudrait lui couper les mains pour forcer la ressemblance. »
La chanson (pas classique) que vous écoutez en boucle sur votre smartphone ?
Too much love will kill you de Queen.
Les trois choses que vous apporteriez sur une île déserte ?
Du papier, un crayon et un couteau.
Le son / bruit que vous préférez ? Et celui que vous ne supportez pas ?
Mon son préféré : le chant des oiseaux le matin et tous les bruits de la nature. Pour ce qui est de celui qui m'agace le plus... C'est difficile à dire. Cela dépend du contexte.
L'endroit où vous voudriez vivre ?
Je voudrais déménager tous les cinq ans.
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Tchaïkovski » ?
La Symphonie « Manfred ». Car c'est la première œuvre de Tchaïkovski que j'ai entendue et c'est pour cela que c'est ma préférée, et qu'elle m'a toujours paru magique.
La première chose à laquelle vous pensez lorsqu'on vous dit « Concours » ?
Le Concours Tchaïkovski. Je ne plaisante pas !